Hajime Sorayama, né en 1947 au Japon, est un illustrateur célèbre pour ses pin-up hyperréalistes mêlant érotisme, fétichisme et science-fiction. Hajime Sorayama est aujourd’hui reconnu comme un des maîtres de la peinture hyperréaliste et une icône de la pop culture.
Normalement, Hajime Sorayama, ne devrait pas avoir sa place sur ce blog, comme vous le savez je privilégie l’art numérique, mais je fais parfois des exceptions, lorsque des artistes traditionnels ont fortement influencé les artistes numériques d’aujourd’hui, comme je l’ai fait pour Ralph McQuarrie. Hajime Sorayama a relancé la pin-up au rang d’art et entrainé dans son sillage une tripotée d’artistes séduits par sa technique hyperréaliste et son obsession du détail. Pour ma part c’est Hajime Sorayama, qui m’a conduit à acheter mon premier aérographe, à l’époque ou je travaillais en traditionnel. Et si mon aérographe est aujourd’hui un outil numérique, il n’en reste que la technique et son utilisation est restée la même.
Mais revenons à Hajime Sorayama. C’est dans les années 70 que l’artiste, travaillant dans la pub, commence à se faire connaitre avec ses peintures personnelles de femmes nues plus vraies que nature dans des positions et situations qui peuvent encore choquer aujourd’hui. D’ailleurs dans la galerie j’ai fait attention à ne pas aller trop loin dans la présentation de ses travaux, malgré la qualité de son travail, car Hajime Sorayama est dans une reproduction assumée de la femme-objet, et parfois c’est hot, voire très hot, mais n’oublions pas, que nous sommes au japon, et que la femme a un statut particulier dans la société japonaise, ce n’ai pas l’objet de cet article, mais vous verrez que les modèles sont majoritairement occidentaux. Je vous laisse voir cela par vous même sur Google et sur son site ainsi que sur le blog de ce fan.
Le succès international viendra au début des années 80 avec la création de ses « gynoïdes », des femmes robots sensuelles, toutes chromées. Créations reprises à de maintes reprises dans la publicité, et au cinéma où Hajime Sorayama a souvent été solliciter. Et je l’avoue, c’est bien ses pin-up cybernétiques un brin kitch qui m’ont séduit et scotché. On doit également à Hajime Sorayama la création graphique du robot chien, Aibo, de Sony, ainsi que le relooking d’Iron Man pour le cinéma.
Aujourd’hui, Hajime Sorayama, entre des commandes de grandes marques, continue de peindre des femmes, car rien d’autre ne l’intéresse, c’est son obsession et reste le moteur de sa créativité.
Il est fort probable qu’en commençant la lecture de cet article, le nom de cet artiste ne vous disait rien, mais qu’a la vision de cette galerie, vous allez obligatoirement reconnaitre une de ses gynoïdes, ou bien le chien Aibo, croisé dans un magasine ou une publicité. Je vous laisse donc admirer la technicité et le souci du détail d’Hajime Sorayama.